vendredi 4 mai 2007

Pourquoi faut-il voter et prendre position le 6 mai ?

Pourquoi faut-il voter et prendre position le 6 mai ?

Nous sommes convaincus que chaque voix comptera dans cette élection. Il était important que chacun s'exprime au premier tour en ayant à l'esprit les enjeux d'une élection présidentielle et le potentiel réel des candidats à exercer la fonction de Président de la République ; au second tour, la problématique reste la même, mais le choix sera encore bien plus décisif pour notre avenir.

Bien sûr, beaucoup d'électeurs sont aujourd’hui déçus qu’un candidat n'ait pas forcément fait un bon résultat, qu'il ne soit pas passé au second tour, ou bien qu’il y ait une « énième » confrontation « droite / gauche ».Pourtant, l'élection ne s'arrête pas au premier tour ! Le 6 mai c'est bien un choix historique qui s'offre à nous ! Ne nous laissons pas déposséder de ce choix !Il serait aisé de se dire : mon candidat n'est plus en course, il était celui dont le programme me convenait le mieux, donc par conséquent, puisque les autres programmes ne me convenaient pas, il n'y a aucune raison qu'ils me conviennent désormais, je vais donc voter blanc, m'abstenir voire ne pas voter du tout.

Si nous respectons, bien sûr, cette vision et ce choix, nous souhaiterions tenter de vous convaincre que, quel que soit votre vote, il est plus important de voter, même dans une logique de « moindre mal », que de refuser le choix.

Pourquoi ?Le visage de la France dans les années qui viennent sera profondément modifié en fonction du candidat qui sera élu. En effet, les deux candidats portent une véritable volonté réformatrice de nos institutions, de notre modèle social, de nos politiques économiques et environnementales. Notre système électoral est dur c’est vrai. Le premier tour a créé beaucoup d’espérance. Mais ne rejetons pas le deuxième tour sous prétexte que l’on ne se retrouve pas à 100% derrière un des deux derniers candidats. Désormais, l’enjeu porte sur l’avenir de notre pays, sur les réformes nécessaires à une France profondément fracturée. Il faut prendre position le 6 mai car notre vie quotidienne sera fortement impactée par le projet qui sera appliqué, quel qu’il soit, mais de manière très différente car les solutions de chacun des candidats sont très clairement opposées.

Le 6 mai, c’est également un autre choix fondamental qui sera proposé à chacun de nous : la continuité versus le changement. Quoi que l'on puisse dire, de manière la plus objective possible, personne ne peut nier que Nicolas Sarkozy, qui a été Ministre pendant 5 ans, qui est président du parti majoritaire à l'Assemblée et au Sénat, qui a voté toutes les lois du Gouvernement depuis 5 ans, qui est soutenu par Jacques Chirac, Dominique de Villepin et la quasi-totalité des Ministres, incarne le bilan de la politique mise en œuvre depuis 2002 et demeure le choix de la continuité. A chacun d’évaluer et de juger si la politique menée a été positive pour le pays.

A l'inverse, Ségolène Royal représente à plusieurs titres un changement. Elle a su moderniser et propulser une nouvelle génération de personnalités de gauche au sein du PS. Elle est en train de démontrer qu'elle est prête à créer les bases d'une nouvelle majorité présidentielle ouverte au centre afin de sortir des oppositions stériles. Et surtout, elle n'est pas au pouvoir depuis 5 ans. Par conséquent, prendre position le 6 mai c’est aussi valider la politique menée ces dernières années ou démontrer une envie de changement, le souhait de laisser la place à une nouvelle équipe. Le 6 mai, le véritable enjeu sera pour chacun d'entre nous de se prononcer en faveur du projet de société qui nous convient le mieux, pour ne pas devenir de nouvelles victimes d'une élection pour laquelle nous aurions refusé de nous prononcer. Alors un seul impératif !

Reprenons en main notre avenir ! Votons

vendredi 13 avril 2007

A deux voix près... Appel à la jeunesse : l'avenir, c'est Elle.

Nous sommes jeunes et nous représentons l’avenir.

Trop souvent, par dépit, résignation ou indifférence, nous sommes restés en marge de la chose publique et des décisions politiques. Certes nous nous sommes mobilisés sur des sujets importants, qui nous concernaient directement, mais trop vite l’intérêt est retombé et l’engagement politique s’est éteint.

Nous disons que la participation des jeunes est la clef d’une citoyenneté active et d’une société pleinement démocratique. Nous disons cela, parce que le temps du politique c’est souvent un temps long où les décisions prises aujourd’hui ont des répercussions dans un avenir beaucoup plus lointain.

Nous savons aussi que s'inscrire sur les listes électorales est une chose, voter en est une autre. C’est pourquoi, le dimanche 22 avril 2007, il est important de se mobiliser.

Nous serons tous confrontés à un véritable choix de société, chacun sera maître à la fois de son propre destin et du sort de la France.

Selon les derniers sondages, l’écart entre les candidats n’a jamais été aussi faible dans toute l’histoire de la Vème République. Chaque voix aura son importance. Il en a manqué 233 000, en 2002, soit deux par urne, pour que la gauche soit présente au second tour.

Comme des millions de Français, qui croient en une France ouverte et tolérante, nous ne voulons pas qu’une telle situation se reproduise.

Pourtant, à quelques jours du premier tour, la menace est réelle et inquiétante.

A gauche, l’éparpillement est encore la règle, comme si aucune leçon n’avait été tirée.

A droite, le Front National, loin de régresser, poursuit sa lente et sourde ascension, profitant du bilan désastreux de Jacques Chirac et des gouvernements de droite ainsi que de la radicalisation de Nicolas Sarkozy.

Quant à François Bayrou, il ne fait pas mystère de sa stratégie de capter les électeurs de l’ex-gauche plurielle.

S’agissant de ces deux derniers candidats de la droite nul ne doit se méprendre.

François Bayrou est bien le candidat du conservatisme et du libéralisme. Ministre sous l’ère Balladur, il s’en est pris durement à l’Education Nationale, en tentant notamment d’abroger la loi Falloux et a également contribué à la politique d’austérité et de rigueur. Il propose aujourd’hui l’allègement de l’impôt sur les grandes fortunes, et a « l’ambition de convertir la France à la démocratie chrétienne ».

Quant à Nicolas Sarkozy, il le reconnaît lui-même, il est plus à droite que la tendance traditionnelle de l’UMP, il est le candidat de la droite extrême. Il joue sur les peurs, attise les haines et propose une société du tous contre tous et du chacun pour soi. Comme tout candidat de l’extrême, il développe un raisonnement simpliste et binaire : la France, on l’aime ou on la quitte, les assistés contre les travailleurs, les jeunes contre la société.

Ces projets de société sécuritaires, conservateurs, libéraux ne peuvent pas nous satisfaire. Cela n’est pas notre désir d’avenir. Cela ne peut pas être notre avenir. Cela ne doit pas l’être.

Pour nous, l’avenir s’écrit à gauche et au féminin
.

En plaçant l’idéal collectif et l’espoir au cœur de sa campagne, Ségolène Royal, s’est positionnée clairement à gauche. De même, grâce à des milliers de débats participatifs, elle a recrée pour le 21e siècle les cahiers de doléances de 1789.

Oui, Ségolène Royal est bien ancrée à gauche. Qui mieux qu’elle peut porter un nouveau socialisme qui allierait à la fois revendications altermondialistes, écologiques et nécessités économiques ? Qui mieux que Ségolène Royal pose la question des institutions ? Qui mieux que Ségolène Royal est à même de porter notre idéal d’une société plus juste ?

Fidèle à l’enseignement de Jaurès, elle propose des idées neuves ; fidèle à celui de Mendès-France, elle clame que sans la jeunesse rien n’est possible. Fidèle enfin à Rocard, elle reprend à son compte l’autogestion pour la transformer en démocratie participative.

Oui, Ségolène Royal porte en elle une volonté totale de changement. Elle seule a véritablement compris les fractures de notre pays. Cette défiance par les urnes que les Français ont imposé les 21 avril 2002 et 29 mai 2005 à une classe politique coupée du monde.

Elle a intégré ce besoin de prise de parole et de participation pour en faire un projet politique de gauche ancré dans le réel.

S’agissant de nos attentes, Ségolène Royal les a entendues. Ce qu’elle propose c’est l’ouverture d’un chantier national pour l’emploi des jeunes avec la création de 500 000 emplois tremplins et un droit au premier emploi.

Une allocation autonomie pour les jeunes afin de faciliter les études et l’entrée dans la vie active sera créée et chacun pourra disposer à sa majorité d’un prêt gratuit de 10 000 euros pour lui permettre de construire son premier projet de vie.

Le soutien scolaire sera gratuit et une loi de programmation pour redonner à nos universités les moyens de l’excellence sera votée. Une carte santé pour les jeunes de 16 à 25 ans sera instaurée de même que la gratuité de la contraception pour toutes les jeunes femmes.

Au-delà de ces propositions, c’est le regard même que porte Ségolène Royal sur la jeunesse, c’est ce qu’elle nous dit qui nous touche vraiment. Et que dit-elle ? « Je ne peux pas me faire à l’idée qu’il y ait deux jeunesses, l’une qui serait vouée à la réussite et l’autre condamnée à l’échec. Du fond du cœur je vous le redis, la France a besoin de vous, vous êtes tous les jeunes dans vos diversités, la chance, notre chance. Je veux une France qui vous écoute, une France qui vous comprenne et en même temps une France qui soit très exigeante envers vous ».

Cette exigence, nous sommes prêts à la relever. Et nous le serons d’autant plus avec une Présidente qui se bat pour faire reculer toutes les formes de discriminations et qui s’engage à apporter des réponses aux appels à la justice, à la solidarité, au respect et à l’égalité des chances qui ont été lancés avec désespoir lors des émeutes de 2005.

Le 22 avril 2007, nous irons voter, et nous voterons Ségolène Royal pour qu’une alternative crédible à la droite soit présente au deuxième tour.


Le Groupe Impacts

Ce texte a été écrit et débattu au sein du Groupe de réflexion IMPACTS. Créé au lendemain du 1er tour des présidentielles de 2002, il réunit des jeunes résolument ancrés à gauche, de toutes origines et de tous horizons. Il réunit des jeunes femmes et des jeunes hommes soucieux de participer au débat politique et d’exercer pleinement leur citoyenneté.

mercredi 11 avril 2007

Impacts, le blog

Jeunes, proeuropéens, et résolument ancrés à gauche, nous avons crée le groupe Impacts. Notre but : peser sur le débat public et réveiller la politique ! Issus d'horizons et d'origines très diverses, nous voulons susciter le débat ! Rejoignez-nous !

Une initiative autour de l'élection présidentielle est prévue très prochainement.

A très vite.